Quels risques pour la santé de manger trop de viande bourguignonne ?

Les viandes sont toujours pièces maîtresses dans la préparation de repas. Quand il manque d’idée, le bœuf bourguignon s’invite toujours. Cependant, ce plat n’est pas aussi bon pour la santé en cas de surconsommation ou de prise trop fréquente. Il peut altérer la santé. Découvrez quels sont les risques pour la santé si vous mangez trop de viande bourguignonne ou de viande rouge.

Manger trop de viande bourguignonne : un risque de maladies cardio-vasculaires

Manger trop de viande bourguignonne : un risque pour la santé ?Les viandes sont les principales sources de protéines pour les personnes suivant un régime carné. Elles comportent tous les acides aminés indispensables à l’organisme. Elles se démarquent également par leur abondance en fer, en zinc et en vitamine. Le plat bœuf bourguignon est pourtant pointé du doigt comme néfaste pour la santé si vous en consommez beaucoup. L’augmentation des risques des maladies cardio-vasculaires est la plus populaire.

Les problèmes cardio-vasculaires sont dus à la richesse en acide gras saturé des viandes rouges. Ce sont de mauvaises graisses. Ils s’accumulent dans les parois artérielles et forment une plaque d’athérome. Il existe aussi l’interaction entre les composants des viandes bourguignonnes et les microbiotes intestinales. Les bactéries de l’intestin transforment la carnitine, la choline et la lécithine contenant dans viandes en TMAO ou triméthylamine-N-oxyde. Quand le taux de ce dernier augmente dans l’organisme, le métabolisme des mauvais cholestérols ne se font pas exactement.  Les risques d’AVC et de crise cardiaque s’accroissent. La quantité de viande bourguignon par personne doit être régulée pour éviter ces risques. Vous pouvez naviguer sur ce lien pour en savoir plus.

Manger trop de viande bourguignonne : un risque de cancer

A part les maladies relatifs aux vaisseaux sanguins et au cœur, la surconsommation de viande bourguignonne peut aussi mettre en péril la santé des appareils digestifs. De ce fait, il faut restreindre la quantité de bœuf bourguignon par personne s’il figure parmi votre plat fétiche. Le risque global cancer est estimé réduit de 14 % chez les personnes adoptant un régime végétarien ou végétalien.

L’inflammation des intestins ou le cancer colorectal se trouve en tête des risques. Une étude à montré que le fer héminique dans les viandes rouges se transforment en aldéhyde sous l’action d’une oxydation. Ce produit toxique pour l’organisme engendre des mutations d’ADN au niveau du côlon et entraîne par la suite la mort des cellules du côlon et du rectum.

D’ailleurs, il faut noter que les effets négatifs ne proviennent pas seulement de la viande de bœuf.  Comme l’appellation du plat est « bourguignon », le vin utilisé dans la cuisson apporte aussi sa part. Trop de viande bourguignonne peut atteindre le foie. La sauce et le vin rouge attaquent le foie avec une consommation abusive ou répétée. Des lésions hépatiques surviennent quand le foie ne résiste plus.

Manger moins de viande réduit le risque de tous les types de cancer

Les chercheurs ont découvert que par rapport aux mangeurs de viande réguliers, les participants à l’étude qui mangeaient peu de viande par semaine avaient un risque de cancer réduit de 2%, tandis que ceux qui suivaient un régime pescatarien ou végétarien avaient un risque réduit de 10% et 10%, respectivement de 14% .

Manger moins de viande réduit de 9 % le risque de cancer colorectal.

Les chercheurs ont ensuite analysé la corrélation entre une consommation de viande plus élevée et le risque de développer les trois types de cancer les plus courants observés au Royaume-Uni (cancer colorectal, cancer du sein post-ménopausique et cancer de la prostate). L’analyse a montré que ceux qui mangeaient peu de viande avaient un risque de cancer colorectal de 9 % inférieur à ceux qui mangeaient régulièrement de la viande. Cela a également été confirmé par des recherches antérieures  qui avaient montré que la consommation de grandes quantités de viande rouge et transformée était notamment associée à un risque accru de cancer colorectal.

Manger moins de viande réduit de 18 % le risque de cancer du sein post-ménopausique.

Les chercheurs ont également découvert que les femmes qui suivaient un régime végétarien avaient un risque de cancer du sein post-ménopausique de 18 % inférieur à celles qui mangeaient régulièrement de la viande. Cependant, cette association était largement due au poids corporel moyen inférieur observé chez les femmes végétariennes. À cet égard, des études antérieures avaient montré qu’être en surpoids ou obèse après la ménopause augmentait le risque de cancer du sein. Aucune association significative n’a été observée entre le risque de cancer du sein post-ménopausique et un régime pauvre en viande ou pescatarien.

Manger moins de viande réduit le risque de cancer de la prostate

Enfin, les chercheurs ont observé que ceux qui suivaient un régime végétarien ou pescatarien avaient également un risque plus faible de cancer de la prostate (respectivement 20 % et 31 % de moins) que les mangeurs de viande habituels. Mais il n’est pas clair si cela est dû à l’alimentation ou à d’autres facteurs, tels que les dépistages du cancer.

Conseils pour éviter les effets néfastes des viandes bourguignonnes sur la santé

Pour éviter tous les risques qui pèsent sur la santé avec les viandes rouges, il faut limiter leur consommation, choisir de la viande bio si possible et aussi la quantité viande bourguignon par personne. Le fait de bous basculer vers un régime végétarien ou végan n’est pas la meilleure alternative. Il existe des acides aminés indispensables introuvables que dans les viandes. Si vous écartez les viandes de votre ration alimentaire, vous devez réétudier votre ration alimentation. Il suffit de réduire la fréquence de consommation et la portion par personne. Au lieu de 3 kilos de viandes pour la préparation ordinaire de votre plat, diminuez à 1,5 kilo la quantité de bœuf bourguignon pour 10 personnes.

Il est aussi recommandé d’intégrer d‘autres sources de protéines dans votre alimentation quotidienne. Le fait de les alterner avec les viandes vous aide à diminuer la fréquence de consommation. Il y a les légumineuses sèches, les viandes de poissons, les fromages de soja, les insectes, etc. Généralement, vous ne devez pas dépasser la quantité de 400 g de viande par semaine.

  • Éliminer brusquement et radicalement la viande peut être complètement contre-productif.
  • Mieux vaut introduire une recette végétarienne jamais goûtée une semaine et remplacer la viande par des légumes une fois par semaine dans un plat déjà présent dans votre alimentation. Bref, la progressivité est fondamentale.
  • Il existe des aliments dont les saveurs rappellent un peu la viande : sauce soja, tomates cuites, champignons. Utilisez-les surtout lorsque vous êtes en sevrage !
  • Pour adoucir le goût légèrement amer de certains légumes, utilisez de bonnes graisses comme l’huile, ou ajoutez un peu de miel et des cubes de patates douces.

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